STEMI antérieur (ECN)
- SCA avec sus décalage du segment ST antérieur, avec complications aigües rythmiques (TV / FV), hémodynamiques (OAP), conductives (bloc de branche gauche, BAV III) ou mécaniques (communication inter-ventriculaire, rupture de paroi libre).
- Retenez que l’infarctus antérieur est le plus pourvoyeur de complications sévères
- Vous devez connaître l’évolution temporelle de l’ECG lors d’un infarctus à partir du début de la douleur thoracique :
- H0 – H3: ondes T amples et symétriques puis ondes de Pardee
- H3 – H6: ondes de Pardee + apparition d’une petite onde Q dans le territoire infarci - H6 – H24: en l’absence de reperfusion: régression progressive de l’onde de Pardee, persistance d’un sus-décalage, majoration des ondes Q; en cas de reperfusion rapide et efficace: régression rapide du sus-décalage et ondes Q d'amplitude limitée
- H24 – J15: en l’absence de reperfusion: régression progressive du sus-décalage, ondes Q profondes, éventuellement négativation transitoire des ondes T
- Chronique: persistance des ondes Q, segment ST isoélectrique, en général, retour à une onde T normale
Le syndrome coronarien aigu fait l’objet d’un item dédié, les principaux tableaux cliniques et paracliniques sont à maitriser parfaitement.
Les infarctus antérieurs incluent les infarctus septaux, apicaux et latéraux en rapport avec une occlusion du tronc commun de l’artère coronaire gauche, de l’artère inter-ventriculaire antérieure ou d'une de ses divisions (septales ou diagonales). Le pronostic d'un infarctus antérieur est plus péjoratif que celui d'un infarctus inférieur en raison d'une zone infarcie de plus grande taille avec une mortalité accrue par décompensation cardiaque ou par arythmie ventriculaire.
La nomenclature est variable avec différents termes utilisés pour définir la localisation de l'infarctus avec schématiquement une division en fonction des dérivations...